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Ce qui est certain, c’est que ce lapin-là est très différent de celui que j’avais avant. Bon, je m’en doutais en l’achetant puisque comme le dit l’adage “chaque lapin est différent” (ok, personne ne le dit mais c’est parce que les spécialistes de la petite enfance du lapin ne se sont pas encore vraiment penchés sur la question).
Au début, je trouvais ça plutôt mignon de le voir arracher des pages de l’annuaire et courir avec partout dans l’appartement avant d’aller les cacher derrière le lit. Je trouvais aussi attendrissant de le voir voler des cartes de visites/documents divers sur la table basse et se carapater vite fait bien fait avec son petit butin. Je l’ai même trouvé aventureux lorsqu’il est parti explorer le palier un jour de porte ouverte à la maison (je ne faisais pas de visites hein, j’avais juste laissé la porte non fermée) (qu’est ce qu’on n’utiliserait pas comme tournure de phrase bidon pour ne pas se servir des mêmes mots).
Et puis cette semaine, il m’est arrivé une chose bizarre. Impossible de trouver mes clés. Stress, sueurs froides à l’idée de devoir vendre mon rein gauche (ou celui d’un membre de ma famille) pour pouvoir payer le serrurier, visualisation de chacun de mes déplacements, mise à sac de l’appartement façon Wisigoth… jusqu’à ce que je me rende compte que les-dites clés avaient vraisemblablement été comme qui dirait “déplacées” par le lapin.
Et là, flash-back, usual suspect inside, travelling arrière. Le lapin n’est pas du “tout mignon/joli-joli/gniii/rhoooo/ah ah qu’elle est drôle cette petite bête” !
Non.
Le lapin est juste en train de préparer son petit paquetage et d’étudier les différentes options qui s’offrent à lui pour s’évader de chez moi.
Damned…